Paru en août 2008 aux Editions Joëlle Losfeld
Des blessures familiales, Anne-Constance Vigier a l’art de tirer des récits percutants et caustiques.
(Monique Petillon, Le Monde des livres)
Un humour inénarrable agite l’écriture de la Réconciliation, sans excès, sans aller jusqu’à la ratiocination des grands monologues obsessionnels.
(Claire Devarrieux, Libération)
Anne-Constance Vigier n’a besoin d’aucune comparaison pour imposer son talent, qui tient à cet art du ténu qu’elle maîtrise à la perfection.
(Raphaëlle Leyris, Les Inrockuptibles)
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Argument
Comment allons-nous faire, comment allons-nous supporter une chose pareille, se demande la narratrice, une traductrice quadragénaire, contrainte d’héberger son père le temps qu’il subisse des examens médicaux dans l’hôpital d’en face. Sans la présence rassurante de ses jumeaux adolescents, partis en vacances. C’est le début d’un huis clos où se ravive le souvenir des blessures laissées par ce tyran inflexible et péremptoire qui n’aura jamais fait régner que la terreur et se trouve maintenant affaibli par la peur de la mort. Et pourtant, mon père qui a tout fait pour m’empêcher de vivre n’y est peut-être pas tout à fait parvenu, pourra se dire cette femme une fois revenue à sa vie d’avant.